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Le burn-out maternel : Écoutez-vous et prenez soin de vous !

  • Photo du rédacteur: Gaelle
    Gaelle
  • 11 juil. 2024
  • 3 min de lecture

BIENVENUE SUR FAIS DODO, LE BLOG


Le burn-out maternel, on en parle ? Il est souvent dû à un manque de bienveillance qui entoure la maman. Entre 5 et 12% des mères sont en burn-out... et oui, c’est énorme, crois-moi. Et nous ne parlons pas de celles qui en ont "ras le pompon", car là, nous sommes toutes passées par là (et même encore).


L'évolution de la structure familiale

Aujourd’hui, nous évoluons dans des familles composées de deux membres, voire d'un seul, pour tout gérer. Il n’y a plus ce soutien familial qui importe tant. Avant, à part te reposer et t’occuper de ton bébé, tu n’avais rien à gérer...



Les attentes sociétales et la culpabilité

On nous demande encore aujourd’hui d’être la mère parfaite, l’épouse parfaite, la professionnelle parfaite. Faire tout soi-même : des petits plats maison bio, l’allaitement exclusif, le portage jour et nuit, être épilée, coiffée, manucurée, ne pas se laisser aller, être de bonne humeur constante, faire faire x activités extrascolaires à nos grands, etc.



Les jugements extérieur

Les injonctions ultra culpabilisantes du quotidien nous font douter de nos propres capacités. Quelques exemples :

"Tu le portes trop, tu vas en faire un bébé à bras." "Tu devrais le laisser pleurer, ça lui fera les poumons !" "Tu l’allaites encore ? Jusqu’à quand ?" "T'es sûre que tu l'as assez couvert ?" "Il doit avoir faim, c'est pas normal de pleurer comme ça !"

Alors à tout ça, j’ai envie de dire WTF !!! Mais qui vous a demandé votre avis ? À part culpabiliser et faire douter, ça n’a rien de constructif.



Ecoutez-vous et faites confiance à votre instinct maternel

J’ai envie de te dire : écoute-toi, ne fais pas les choses par rapport aux autres. Seuls vous, SES parents, savez ce qui est bon pour VOTRE enfant et pas Tatie Jeannine qui pensait que toucher ou porter un enfant allait en faire un capricieux ! Hey Jeannine, tu savais que les caprices chez les tout-petits, ça n’existe pas ? Tu savais même qu’avant 6-7 ans, un enfant est incapable de gérer seul ses émotions ? Qu’avant 8 à 18 mois, il est incapable de se différencier de sa maman ? Et même que la maturité émotionnelle arrive vers 25 ans. Certains ne l’atteindront jamais...


Tu savais aussi que de le laisser pleurer seul dans son lit est contre-productif ? T’as déjà vu un mammifère dans sa tanière et ses petits dans une autre ? Laisse-moi deviner, non ? Jamais ? Et tu sais pourquoi ? Parce que le petit être humain est configuré de telle façon à réagir quand il est en situation de danger.

À l’époque (bien avant toi, Jeannine), un petit être humain laissé seul sans moyen de protection comme ses parents ou d’autres adultes, n’avait pas une grande espérance de vie... et tu sais quoi, Jeannine ? Pour faire court, ces réflexes, il les a gardés. Bébé ne sait pas s’il est en 2024 dans sa chambre, dans son lit douillet en sécurité.

Dans le doute, quand il ne se sent pas en sécurité, eh bien il pleure !!! Car je ne sais pas toi, mais moi, je n’en ai pas vu à six mois qui m’expliquent qu’ils pleurent car ils ont peur...! Fais-moi signe si c’est le cas !


La vérité et les besoins des bébés

Donc oui, si tu as besoin de prendre ton bébé dans les bras, de le câliner, de lui parler, de l’allaiter, eh bien fais-le, cela ne dure pas ! À priori à 15 ans, il ne te le demandera plus 🥳 et crois-moi, cela bien avant...


En fait, je vais te dire un secret... Plus tu sécuriseras ton bébé, plus vite tu lui donneras cet environnement où il se sent serein, où il s’autorise à lâcher prise, plus il aura sa dose d’amour et son temps de qualité avec toi, sa figure d’attachement (on en parlera plus tard), moins il te demandera plus tard et plus il sera autonome.


Vois-toi comme un porte-avions où ton petit bolide pourra partir explorer le monde (ou son sommeil 💤) en toute zénitude, car il sait qu’au moindre doute, à la moindre peur, il pourra se poser et recevoir la sécurité dont il a tant besoin !



 

Écoute-toi, fais-toi confiance, apprends à déléguer et à dire non aussi, même si je sais que ce n’est pas facile. Si tu as besoin d’un coup de pouce dans tout ce farnat, je suis là pour t’accompagner et te guider avec bienveillance.



 
 
 

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